Les employés de casino ont demandé une hausse de salaires, et ils ont fait en sorte de se regrouper en un syndicat qui a eu pour membres des salariés de casinos d'Atlantic City.

Selon la loi sur le libre-arbitre des employés, lorsque des salariés forment un syndicat démocratique pour faire connaître une revendication, cela peut se faire sous la forme d'un simple contrat; il n'est pas rare, cependant, que des employeurs s'opposent à leurs revendications ou fassent traîner leur réponse en longueur en tirant parti des vides juridiques.

Le gouvernement fédéral a notamment financé les élections syndicales. Il est cependant triste de constater que la loi n'a pas prévu de beaucoup de sanctions pour permettre la mise en oeuvre effective des revendications des salariés.

Il n'est pas rare que des employeurs rechignent à signer un accord pour l'établissement d'un syndicat. La loi actuelle ne permet pas de s'assurer de manière suffisamment efficace que les employeurs réfractaires à l'établissement d'un syndicat lui donnent effectivement les moyens d'assurer ses missions fondamentales.

Beaucoup d'employeurs ont réduit les primes d'assurance santé de leurs employés tout en rechignant à signer les accords de formation de syndicats, ce qui ajoute de l'huile sur le feu. Les syndicats ne sont pas financièrement prêts à se battre contre des employeurs qui ont de l'argent et peuvent manipuler légalement les revendications de leurs salariés.

Comme les syndicats ne sont pas puissants, cela leur prend trop de temps d'obtenir ne serait-ce qu'une ordonnance de négociation minimale, ce qui fait qu'ils ne servent en fin de compte à rien. Les patrons ne veulent pas négocier, et il est probable que le capitalisme caché aura du mal à disparaître. Il se peut même que cela ne soit jamais le cas, car le monde favorise les riches.